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Le manoir autrefois grandiose du milieu du XIXe siècle et le domaine agricole sec, historiquement protégé par le Plan Général, s’est en grande partie effondré, ne laissant que des ruines éparses.
La Casa de los Balcones, construite par des propriétaires terriens d’Orihuela, et surplombant la lagune de sel rose de Torrevieja, s’est considérablement détériorée au fil du temps et maintenant, si le conseil municipal de Torrevieja décide d’intervenir sur le terrain privé, cela impliquerait une reconstruction presque totale de la villa autrefois protégée par le PGOU de 1987. Aujourd’hui, il ne reste plus que des vestiges — de simples décombres et quelques structures survivantes.
Le bien a donné son nom à l’un des quartiers résidentiels les plus connus de Torrevieja, situé au sud du centre-ville, près de la lagune de sel. Une tour solitaire se dresse de manière précaire au-dessus de ce qu’il reste, tandis que le reste de la structure n’est qu’un tas de décombres. Le conseil municipal n’a même pas pu obliger le propriétaire à restaurer la clôture du périmètre, laissant le site accessible à tous.
Dégradation et Négligence
Depuis plus d’une décennie, le bien est soutenu par des échafaudages en geste symbolique vers les efforts de conservation. Cependant, ces structures se tiennent maintenant sans murs pour les soutenir. Le site contient des vestiges d’une vaste citerne et la tour, qui, malgré son état de dégradation, reste la caractéristique la plus visible depuis la CV-95, la route principale menant au sud de Torrevieja. Elle sert également de paysage pour les visiteurs de l’unique hôtel quatre étoiles de la ville.
Années d’Inaction
Malgré des décennies de débats politiques, le conseil municipal de Torrevieja — quel que soit le parti au pouvoir — n’a pas réussi à faire respecter les règlements qui obligent les propriétaires de biens à entretenir les bâtiments historiques, en particulier ceux sous protection spéciale. Les efforts de la ville se sont en grande partie limités aux paperasses, aux réclamations juridiques et aux amendes, qui ont peu fait pour empêcher le déclin du domaine.
Aujourd’hui, avec si peu de choses à protéger, restaurer le bien serait plus coûteux que de le reconstruire entièrement.
Avenir Incertain
La dernière action administrative contre le propriétaire du bien inclut une proposition dans laquelle le conseil municipal prendrait en charge une partie du domaine en échange du financement de sa réhabilitation.
Cette approche, permise par la législation valencienne, est notoirement difficile à mettre en œuvre. Pendant ce temps, le propriétaire actuel, qui attendait depuis longtemps la perte de la valeur historique du bâtiment, a partiellement réussi à obtenir un jugement du tribunal qui le considère comme une ruine.
Cela pourrait lui permettre de revendre le terrain sans la contrainte des restrictions de préservation — ou de poursuivre le développement d’un hôtel, comme le permettent les règlements de zonage du PGOU.
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