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L’évêque d’Orihuela-Alicante, José Ignacio Munilla, a de nouveau provoqué la controverse en défendant des pratiques largement critiquées comme des « thérapies de conversion ».
Malgré les accusations du Ministère de l’Égalité et des Nations Unies qualifiant ces thérapies de torture, Munilla affirme qu’elles n’existent pas. Il soutient que le terme est un « concept marxiste » destiné à empêcher l’Église d’offrir une orientation pastorale à ceux ayant des inclinations homosexuelles.
Munilla affirme que ces soi-disant thérapies consistent à « accompagner les personnes ayant des inclinations homosexuelles et les aider à vivre la vertu de la chasteté. » Cette position l’a mis en désaccord avec la position officielle de l’archidiocèse de Valence, qui a condamné ces pratiques. Cependant, l’évêque d’Alicante a publiquement exprimé son soutien à ces approches dans des forums publics.
Un exemple de cela fut son approbation du livre « Growing Up as Boys, Growing Up as Girls », écrit par le prêtre et enseignant Oscar García Mulet. Le livre défend ces thérapies, les présentant comme inoffensives, réalisables et même souhaitables pour changer l’orientation homosexuelle par la prière et la discipline quotidienne. Munilla n’a pas seulement écrit la préface du livre, mais a également participé à sa présentation.
De plus, Munilla a défendu ces pratiques dans son programme de radio en ligne, Sixth Continent. Lors d’une occasion, il a argumenté : « Si vous avez le droit de suivre une thérapie hormonale ou une chirurgie, ne devriez-vous pas aussi avoir le droit d’explorer une thérapie psychologique pour inverser l’homosexualité ? Ou la liberté sexuelle n’est-elle valable que pour ce que préconise l’idéologie LGTBI ? »
Il a également soutenu publiquement un enseignant à Alaquàs accusé d’avoir tenté de « guérir » des étudiants de l’homosexualité, qualifiant les actions de l’éducateur de appropriées.
Munilla est étroitement lié au groupe Spei Mater, une association publique de catholiques pratiquants qui comprend le mouvement « 40 Days for Life ». Ce groupe organise des veillées devant des cliniques d’avortement, malgré une loi espagnole de 2022 interdisant le harcèlement des femmes recherchant un avortement. Munilla a participé à ces veillées, qui impliquent des prières coordonnées devant les cliniques.
Pour contourner les restrictions légales, Spei Mater limite les rassemblements à moins de 20 personnes, évitant ainsi la nécessité d’autorisations administratives. Bien que la loi interdise de déranger ou d’intimider les femmes, les participants se concentrent sur la prière silencieuse, évitant tout contact direct avec les femmes ou le personnel des cliniques.
Des veillées à venir à Alicante et Valence sont prévues pour se dérouler quotidiennement du matin au soir, garantissant une présence continue devant les cliniques.
La défense par Munilla de pratiques controversées et son affiliation à des groupes comme Spei Mater mettent en évidence son soutien constant à des actions qui défient l’évolution du paysage juridique et social en Espagne.
L’évêque a admis être personnellement impliqué dans
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