Extension de la zone bleue : une autre taxe côtière déguisée

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Could it be that we see Orihuela Costa beaches like Campoamor littered with parking meters next summer
Could it be that we see Orihuela Costa beaches like Campoamor littered with parking meters next summer

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L’introduction de l’ORA (Zone de Stationnement Réglementée) dans les zones autour des plages d’Orihuela Costa n’a pas pour but de faciliter la circulation ou de gérer un nombre limité de places de stationnement – il s’agit d’argent. C’est simple et clair. Il n’y a aucune prétention d’améliorer la mobilité ou de mieux planifier la ville ici ; l’unique objectif est de gonfler les caisses de la municipalité.

Alors que le maire fait des annonces pathétiques sur des « méga-projets » comme l’installation d’une fontaine à eau froide dans la ville, le groupe socialiste municipal pousse pour une seule chose : l’expansion plus rapide de l’ORA vers la côte. Pas de meilleurs services. Pas d’infrastructures améliorées. Juste plus de stationnement payant.

UNIDOS POR LA COSTA exprime son indignation absolue face à cette absurdité. Assez, c’est assez. Les résidents de la côte sont exploités. Ils subissent des routes en ruine—certaines ressemblant à des zones de guerre—et reçoivent à peine le minimum de services publics, mais on s’attend désormais à ce qu’ils paient davantage pour simplement se garer près de chez eux et de leurs commerces.

En contraste frappant, le Parti Populaire et Vox dans la Communauté Valencienne se sont engagés à supprimer ces frais, plutôt que d’inventer de nouveaux.

Combien de temps les habitants d’Orihuela Costa toléreront-ils ces absurdités ?

Le PSOE a exhorté la coalition gouvernementale d’Orihuela à mettre à jour et à étendre la zone bleue et à mettre en œuvre les réductions promises. Mais même ces prétendues « améliorations » ne sont que des efforts à peine déguisés pour justifier une politique qui est déjà budgétée pour rapporter 575 000 € en 2025—une augmentation vertigineuse de 50% par rapport à 2024.

Soyons clairs : ce chiffre n’a de sens que si l’extension de l’ORA sur la côte se poursuit, ajoutant 1 200 nouvelles places de stationnement payantes, dont beaucoup le long de routes où le stationnement est actuellement interdit. Ce n’est pas de la planification—c’est de la fiscalité sans transparence.

Comment peut-il être juste d’installer des horodateurs—et ce faisant, de légaliser de facto le stationnement dans de nombreuses zones, comme l’Avda de las Adelfas à Campoamor, où il est actuellement interdit ?

Cela n’a rien à voir avec l’urbanisme. Ce n’est pas une gouvernance responsable. C’est la monétisation du chaos.

En transformant les zones interdites au stationnement en zones payantes, la municipalité ne résout pas un problème—elle en crée un, puis nous fait payer pour cela. Les routes qui étaient auparavant interdites—souvent pour des raisons de sécurité, de fluidité du trafic ou de protection de l’environnement—sont soudainement reclassées, non pas parce que cela a du sens, mais parce que cela génère des revenus.

Quel message cela envoie-t-il ? Que les lois et règlements sont flexibles… s’il y a de l’argent à se faire ?

Que la sécurité et l’accès peuvent être compromis, tant qu’il y a un parcmètre à proximité ?

Ce n’est pas de la régulation—c’est de l’opportunisme déguisé en politique. Les routes côtières ne sont pas des distributeurs automatiques de billets. Et les habitants ne devraient pas souffrir d’une congestion accrue, d’un accès réduit ou d’une sécurité déclinante juste pour que la municipalité puisse combler un trou dans son budget.

Même la conseillère socialiste María García admet que les chiffres des recettes peuvent être « fictifs » sans plan réel en place. Pas de clarté. Pas d’études. Pas de consultation avec les parties prenantes sociales. Juste plus de discours sur des primes et des réductions qui, un an plus tard, n’existent toujours pas.

  • Il ne s’agit pas de gérer le trafic.
  • Il ne s’agit pas d’améliorer la côte.
  • Il s’agit de générer des revenus—au détriment des résidents.

Et le pire ? Personne dans le gouvernement local ne semble prêt à expliquer pourquoi ou comment cela se produit. Il n’y a pas de transparence, pas de responsabilité, et aucun signe que les voix de ceux qui sont les plus touchés—les habitants—sont entendues.

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