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Les partis d’opposition PSOE, Vox et Podemos ont exigé des explications de la part du gouvernement régional de Murcie après la panne du système d’urgence 112 lors des fortes pluies de jeudi. Alors que le gouvernement insiste sur le fait que la panne a été brève et n’a pas provoqué d’effondrement, les partis d’opposition affirment qu’elle a considérablement perturbé les interventions d’urgence.
Le PSOE dénonce que le système soit resté hors service pendant près d’une heure en raison d’une demande élevée, empêchant les équipes d’urgence des municipalités de recevoir des appels critiques à l’aide. Vox critique également cette défaillance, affirmant que le 112 était inopérant pendant plus de 30 minutes au moment du pic de la tempête, mettant en danger la sécurité publique. Les représentants de Podemos ont visité le Centre de coordination des urgences pour recueillir des informations et ont exigé une explication officielle du ministre des Urgences, Marcos Ortuño.
Le député socialiste Fernando Moreno a souligné que les intervenants d’urgence ont dû enregistrer manuellement les appels avec un stylo et du papier, retardant ainsi les temps de réponse. Il a imputé le chaos à la négligence du gouvernement dirigé par le PP et a critiqué la décentralisation des services d’urgence. Il a également souligné que le Centre de coordination des urgences se trouve dans une zone sujette aux inondations et fonctionne avec seulement sept membres du personnel pendant la journée et trois la nuit, ce qu’il a qualifié de « désastre ». Le PSOE insiste sur l’unification de tous les services d’urgence sous un seul centre de coordination.
Vox affirme que l’incident expose un manque de préparation et des défaillances d’infrastructure, insistant sur le fait que les services d’urgence publics doivent être correctement dotés en ressources. Ils exigent une explication immédiate et des mesures pour prévenir de futures défaillances.
Podemos a également critiqué la gestion de la situation et insiste sur le fait que le service 112 devrait être géré publiquement plutôt que sous-traité. Ils prévoient d’interroger Ortuño lors de l’assemblée régionale et de plaider pour la fin de la gestion externe de ce service essentiel.
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