Le procès contre le maire d’Orihuela, Pepe Vegara, reporté à novembre

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Speaking to the media outside the courtroom, Vegara proclaimed his innocence and emphasized that he would not agree to any plea deal with the prosecution
Speaking to the media outside the courtroom, Vegara proclaimed his innocence and emphasized that he would not agree to any plea deal with the prosecution

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Le procès très attendu contre Pepe Vegara, le maire d’Orihuela, a été reporté. Initialement prévu cette semaine, le tribunal a reprogrammé les audiences pour les 14, 21 et 28 novembre à 9h30. Vegara fait face à des accusations de falsification de documents commerciaux et de commission de deux crimes contre le Trésor Public liés à l’évasion de la TVA et de l’impôt sur les sociétés pendant l’exercice fiscal 2005.

Retard dans la salle d’audience

Le procès a été reporté après que Vegara soit apparu mercredi au tribunal de la Plaza Santa Lucía sans représentation légale. Bien que son équipe de défense ait initialement demandé un report, c’est finalement le juge qui a décidé de différer la procédure en raison de l’absence de l’avocat de Vegara, qui a fourni une justification médicale pour son absence.

Lors de l’audience brève, le juge a officiellement noté l’absence de l’avocat et a ajourné le procès. Les responsables du tribunal ont remis à Vegara et aux autres accusés de nouvelles convocations pour les dates de novembre.

S’adressant aux médias à l’extérieur de la salle d’audience, Vegara a proclamé son innocence et a souligné qu’il ne consentirait à aucun accord avec l’accusation, qui demande une peine de sept ans de prison pour tous les accusés. « Je suis tellement convaincu de mon innocence que je ne conclurai aucun accord, » a déclaré Vegara.

Changements de représentation légale

Étant donné l’état de santé de son avocat, Vegara a annoncé qu’il pourrait chercher une nouvelle représentation légale si son avocat actuel ne se rétablit pas à temps pour le procès. Il a ajouté : « Je dois évaluer qui prendra la relève si nécessaire. »

Conséquences politiques et appels à la démission

Les ennuis juridiques du maire ont entraîné des appels à sa démission, en particulier de la part des partis d’opposition. Cependant, Vegara a fermement rejeté ces demandes, affirmant que ses problèmes juridiques n’affectaient pas sa capacité à gouverner. Il a déclaré : « Je suis aussi calme aujourd’hui qu’il y a 20 ans ou lorsque cette affaire est apparue pour la première fois pendant ma candidature. »

Le retard du procès a également empêché Vegara d’assister à la journée d’ouverture de la Foire Internationale du Tourisme (Fitur) à Madrid, où il devait représenter Orihuela. Il a assuré aux journalistes qu’il assisterait à l’événement jeudi pour honorer ses engagements.

Critiques du PSOE

La branche d’Orihuela du PSOE (Parti Socialiste Ouvrier Espagnol) a accusé Vegara d’avoir délibérément orchestré le retard du procès. Ils affirment que l’absence de son avocat était une « manœuvre calculée » visant à retarder la justice et potentiellement à permettre l’expiration du délai de prescription.

Dans une déclaration, le PSOE a appelé à la transparence et à des procédures judiciaires rapides. « Si le maire croit vraiment en son innocence, il devrait faciliter le processus judiciaire au lieu de le retarder, » a indiqué la déclaration. Ils ont également exhorté la branche valencienne du Parti Populaire (PP) à demander à Vegara de clarifier sa situation juridique et à éviter les tactiques qui nuisent à la confiance publique.

Accusations contre Vegara

L’affaire concerne des accusations selon lesquelles Vegara et les dirigeants de ses entreprises, Estación ITV et Orikoffee SL, auraient manipulé les documents financiers pour échapper aux taxes. Selon l’accusation, ils auraient faussement réduit les bénéfices des entreprises pour minimiser les obligations de TVA et d’impôt sur les sociétés pour l’année 2005.

L’enquête de l’Agence fiscale a révélé que l’entreprise de Vegara, Estación ITV, aurait collaboré avec Orikoffee SL pour falsifier des factures. Ces factures auraient prétendument documenté l’achat de 100 000 annuaires téléphoniques publicitaires à un prix gonflé de 17 € chacun, tandis que le coût réel de production était de 1,31 € par unité.

Le procureur a qualifié Vegara de « collaborateur nécessaire » dans la falsification de documents et de « coauteur matériel » de fraude fiscale. S’il est reconnu coupable, il risque jusqu’à sept ans de prison, des amendes supérieures à 5,1 millions d’euros et une interdiction d’occuper des fonctions publiques ou d’accéder à des incitations fiscales.

Conclusion

Malgré l’insistance de Vegara sur son innocence, les accusations jettent une ombre sur son leadership. Le procès reporté, désormais prévu pour novembre, déterminera si le maire d’Orihuela et ses coaccusés sont coupables des crimes allégués. D’ici là, les tensions politiques et l’examen public de l’affaire devraient continuer à monter.

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