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Le conseil municipal de Torrevieja a demandé une prolongation jusqu’à la fin de l’année 2025 pour utiliser les fonds européens alloués à la mise en place de la Zone à faibles émissions (LEZ).
Le conseiller municipal Federico Alarcón a confirmé la demande de prolongation afin de justifier l’utilisation des fonds européens accordés pour le projet. Ces fonds ont été officiellement annoncés en juillet 2023 par le biais du Journal Officiel de l’État (BOE). Le gouvernement central a attribué une subvention de 433 787 € pour le développement de la LEZ et 156 945 € supplémentaires pour des actions complémentaires liées à l’initiative.
Selon le calendrier initial, la municipalité devait justifier l’utilisation de ces fonds d’ici le 30 juin 2024. Cependant, pour éviter d’éventuels retards dans les appels d’offres et l’exécution du projet, la municipalité cherche à prolonger la date limite jusqu’au 31 décembre 2025.
Une étude préliminaire réalisée au cours du premier semestre 2022 par le cabinet de conseil Colin Buchanan a posé les bases de l’initiative. L’étude a impliqué la surveillance de la qualité de l’air à différents points de la municipalité, y compris le CDT de Torrevieja, la Plaza Encarnación Puchol à La Mata, le Paseo Vista Alegre, le Paseo Juan Aparicio et la Playa del Cura.
Malgré ces efforts, le gouvernement municipal de Torrevieja a exprimé des doutes concernant la LEZ. Les responsables ont indiqué que des sanctions et des restrictions de circulation ne seront appliquées que dans des cas exceptionnels. « Dans tous les scénarios, l’accès et la protection des véhicules des résidents, des transports publics et des personnes à mobilité réduite seront garantis », ont-ils déclaré.
L’étude a révélé que les polluants atmosphériques liés au trafic routier, tels que les oxydes d’azote et les particules PM10 et PM5, restent généralement dans les limites acceptables tout au long de l’année. Les niveaux les plus élevés de pollution étaient liés à l’ozone, qui a tendance à augmenter pendant les périodes de températures élevées.
Le dioxyde de soufre, couramment associé à l’activité industrielle, a été à peine détecté dans la région. Cependant, les particules PM2,5—particulièrement petites et potentiellement dangereuses—ont montré des niveaux élevés pendant les épisodes de brume ou dans les espaces ouverts exposés aux vents de Levante.
Bien que les premières bases de la LEZ aient été posées, l’hésitation apparente du conseil municipal et les appels à une prolongation du calendrier suggèrent que la mise en œuvre de la zone à faibles émissions…
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